Clothilde Sourdeval
(février 2016)
Recognize the body, examine it, a medical sensibility, to review these fragmented bodies staking my work.
Whether it is the jellyfish of organs, the internal excavation or a flesh covered with bruises, the body becomes topological.
Wounds are only pretext to exploration of a flesh which opens the image itself. It is by those discontinuities that the viewer gets lost in a body which doesn’t look like one. It is not the body which is really the research subject but rather a research towards the abstraction, not to be into abstraction but to aim at it.
The eye probes in the crevices of the representation as the ear of a doctor on the patient’s body. I search in this inexact science to open more and more this body which belongs to nothing otherwise to the drawing.
Sonder le corps, l’ausculter, une sensibilité médicale, pour reconnaitre ces corps parcellaires qui jalonnent mon travail.
Que ce soit la méduse des organes, la fouille interne ou une figure du corps cou- verte de bleus et rosée, un corps qui se fait topos, la marque la blessure où l’ouver- ture ne sont que prétexte à l’exploration d’une chair qui s’ouvre. C’est par cette ouverture que l’image s’ouvre elle-même laissant le regardeur se perdre dans un corps qui n’a rien à quoi ressembler. Ce n’est pas le corps qui est véritablement sujet de mon travail mais plutôt une recherche d’une tension vers l’abstraction. Dans les interstices de la représentation l’œil vient se poser sur le dessin comme l’oreille du médecin sur le corps d’un patient. Je fouille dans cette science de l’inexacte pour toujours ouvrir plus ce corps qui n’appartient à rien sinon au dessin.
Clothilde Sourdeval